CPTS signifie Communauté Professionnelle Territoriale de Santé. Il s’agit d’une nouvelle forme d’exercice coordonné proposée aux professionnels de santé, à l’échelle d’un territoire.
CPTS signifie Communauté Professionnelle Territoriale de Santé. Il s’agit d’une nouvelle forme d’exercice coordonné proposée aux professionnels de santé, à l’échelle d’un territoire.
Au départ, une CPTS émerge de la volonté des professionnels de santé libéraux d’un territoire de travailler ensemble, pour mieux organiser les parcours de soins des patients. Dans un second temps, elle peut associer d’autres acteurs de santé tels que des établissements sanitaires et médico-sociaux, des établissements d’hospitalisation à domicile, des acteurs de prévention…
Pour améliorer la prise en charge des patients et la qualité de ses propres conditions de travail. Pour les professionnels de santé, la CPTS peut aider à : mieux connaître les autres acteurs de santé du territoire et leurs pratiques, mieux gérer la prise en charge des soins non programmés, faciliter l’accompagnement des patients fragiles, mieux prendre en charge les maladies chroniques, développer de nouveaux outils, notamment numériques, rendre le territoire plus attractif et ainsi lutter contre la désertification médicale, agir sur la prévention…
Une CPTS fonctionne grâce à l’attribution de subventions par l’Assurance Maladie, dans le cadre d’un Accord Conventionnel Interprofessionnel signé entre la CPTS, l’Assurance Maladie et l’ARS. L’accord prévoit un financement annuel variant selon la taille du territoire de la CPTS (nombre d’habitants) et la mise en œuvre de différentes missions. Des aides complémentaires peuvent être allouées ponctuellement par d’autres partenaires tels que l’ARS et les URPS (par exemple, dans le cadre d’appels à projets).
Une MSP permet d’apporter une réponse coordonnée de proximité, centrée sur le patient. La coordination est organisée à l’échelle d’une patientèle. Une CPTS permet d’apporter une réponse coordonnée collective aux besoins de santé de la population d’un territoire. La coordination est alors organisée à l’échelle d’un territoire.
Pour que notre système de santé demeure toujours protecteur et pour assurer la pérennité du système de santé Français, la participation du patient en adoptant les bons réflexes est INDISPENSABLE : le JUSTE SOIN, AU JUSTE COUT.
QUELS SONT LES BONS REFLEXES ET LES BONS COMPORTEMENTS A ADOPTER ?
- LES BONS CONTACTS EN CAS D’URGENCE
- LES BONS REFLEXES pour préparer vos rdv médicaux
- PRENDRE VOTRE CARTE VITALE pour vos consultations
- ANNULER LES RDV DE SANTE que vous ne pouvez honorer
- APPELER LE 15 en cas D’URGENCE MEDICALE
- EN CAS DE PRISE DE SANG : votre médecin et vos spécialistes peuvent vous donner des analyses à faire et parfois ordonner des bilans avec doublons
: PENSER A PREVENIR LE LABORATOIRE POUR EVITER DE FAIRE DES EXAMENS EN DOUBLONS et d’occasionner des dépenses inutiles
: PENSER A MONTRER AUX SPECIALISTES les bilans ordonnés par votre médecin traitant
- PREPARER VOS PRISES DE SANG ET VOS RESULTATS D’ EXAMENS POUR TOUTES VOS CONSULTATIONS
LA PRÉVENTION SANTÉ SEXUELLE
Consiste à sensibiliser les patients sur :
Prévient des virus responsables de cancer (col, anus ) et de condylomes.
IST : transmission par rapports NON PROTEGES : peuvent engager le pronostic de FERTILITE ( chlamydiae) ou VITAL ( HIV) : DEPISTAGE +++ avant de débuter rapports non protégés
LA CONTRACEPTION : accès facilité pour les femmes de moins de 26 ans : avec consultations 1/an prises en charge à 100% jusqu’à 25 ans révolu ( suivi,pose de stérilet etc..).Des contraceptions remboursées : prescrites par des médecins ou des sage- femme et possiblement renouvelée 1 fois par infirmier ou pharmacien.
QUELLES CONTRACEPTIONS ? Hormonales (pilule, anneau, patch, implant, stérilet progestatif ), les stérilets intra utérin au cuivre, les diaphragmes, les capes, les préservatifs et les spermicides
LA CONTRACEPTION D’URGENCE ? Après un rapport non protégé, à prendre RAPIDEMENT dans un délai de 3 à 5 jours.
QUI FAIT LE SUIVI DE CONTRACEPTION ? suivi gynécologique par une sage-femme ( compétente pour prescrire, surveiller, poser ou retirer des moyens contraceptifs), un médecin généraliste ou gynécologue.
QUEL SUIVI ?
Examen clinique annuel (entretien sur les Antécédents personnels et familiaux, les facteurs de risque et les usages de toxiques, Tension artérielle, poids, palpation des SEINS, examen gynécologique si NECESSAIRE.
FROTTIS du col utérin : remboursé de 25 à 65 ans (les 2 premiers à 1an d’intervalle puis tous les 3 ans et après 30 ans tous les 5 ans),
prélèvement de sang ( CHOLESTEROL) en fonction du contraceptif, MAMMOGRAPHIE de suivi (tous les 2 ans de 50 à 74 ans).
L’INFERTILITE : le bilan concerne le couple avec :
Dosage progestérone J20 J22 + sérologies Toxoplasmose, rubéole et chlamydiae.
LA MENOPAUSE : définie par une absence de règles pendant 1 an.
LIEUX ET SITE PREVENTION SEXUELLE
Depuis le 01 septembre 2024, face à la hausse des infections sexuellement transmissibles (IST) entre 2021 et 2023, la CPAM a mis en place le dispositif « Mon Test IST ».
Il permet à TOUS LES PATIENTS de bénéficier sans ordonnance du dépistage de plusieurs IST (chlamydiae, gonocoques, syphilis et hépatite B) dans le laboratoire de biologie médicale de leur choix.
Ce dispositif vient compléter le dépistage actuel du HIV.
https://lnkd.in/ezrYZCmv
EXAMEN CLINIQUE :
7 examens prénataux : pris en charge à 100% par la CPAM. Le premier entre le 1er et le 3ème mois puis 1/mois : POIDS, TA, examen obstétrical
EXAMENS BIOLOGIQUES :
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
A la naissance de votre enfant, il est possible que vous soyez fragile psychologiquement : vous pouvez être aidée
https://cpts-ouest-gironde.fr/2023/05/10/insuffisance-cardiaque-ic/
ou un relevé papier
:https://www.ameli.fr/sites/default/files/2018403_releve_amt_accompagnement_hta-v2.pdf